samedi 27 janvier 2007

Notes on a scandal


Hier nous sommes allé voir Notes on a Scandal (chroniques d’un scandale). Malgré un sujet captivant mais tout aussi délicat et une interprétation une fois de plus magistral pour Judi Dench et Cate Blanchett, l’explosion du fameux scandale n’est pas celui qu’on attend… Il nous laisse en haleine. On espère un déroulement plus prenant. Qu’une vraie crise éclate. Qu’on nous en donne pour notre argent. Finalement l’histoire se règle plutôt « facilement » si on mesure l’ampleur d’un tel scandale… Le film demeure malgré tout intéressant à voir mais davantage en location qu’au cinéma ! Fort heureusement le jeu des deux actrices est une fois de plus enlevant. Leur jeu, leur regard, leur expression, suffisse à nous satisfaire. Et que dire de la pure beauté de Cate… Elle est parfaite tout simplement !

mercredi 24 janvier 2007

Manque de savoir vivre

Es-ce que quelqu’un pourrait m’dire comment on peut exactement, adéquatement, « politiquement correct », fouille moé l’bon terme… s’y prendre avec une personne souffrant d’un handicap physique ??? Non mais c’est vrai ! … Et pourtant je suis sensibilisé à cette problématique depuis plusieurs années. De plus je travaille avec des personnes qui souffrent de divers handicaps depuis des lunes déjà. Mais j’n’ai toujours pas trouvé la façon idéale… Ben en fait, j’dirais plutôt que chaque individu est unique et possède ses propres façons de réagir, handicap ou non. Mais bon, même si moi-même, j’ai parfois envie d’envoyer prom’ner des personnes que j’croise dans la communauté, la caissière qui a l’air bête comme ses deux pieds , la secrétaire qui daigne à peine lever les yeux sur moi lorsque j’me présente chez mon médecin ou bien encore la p’tite vieille qui fait chier son chien sur notre terrain en s’disant que son bâtard de cabot à lui, a LE droit d’chier quand bon lui semble et bien sur, où bon lui semble, mon cerveau refait surface et m’indique vivement d’me mettre en mode inhibition! Lorsqu’on souffre d’un handicap quelconque, es-ce que cela veut nécessairement dire qu’on perd par le fait même toute nos inhibitions et notre savoir vivre ? Nan ! J’crois pas ! Alors à toutes ces merveilleuses personnes j’aimerais dire que lorsqu’on vous ouvre la porte (comme on l’ouvre à une dame enceinte, une personne âgée ou quelqu’un avec les bras chargé, parce que ça s’appelle : être civilisé) c’est pour vous rendre SERVICE !!! Non, non, on n’vient pas d’se dire : « Ha pauvreeeeeeee madame, elle est handicapée. Elle fait donttttttttttt bennnnnnnn pitité !!! J’ai pas l’choix d’lui ouvrir la porte » ! Non, non, on le fait pour vous simplifier la tâche, vous donner un coup d’main, vous faire plaisir… vous comprenez ? C’est pas la peine de s’mettre à nous chialer d’ssus, « Ouvre la porte plus grand » avec votre air le plus méprisant possible ou sur l’autre personne derrière, qui tente aussi d’vous aider, « pousse moé pas ». A vous pousse PAS la p’tite m’dame derrière. A vous AIDE calvaire ! Pis e, force toé pas non plus pour dire merci aux personnes qui suent presqu’à grosse goutte de t’avoir aidé tant bien qu’mal… surtout pas. Ca risquerait de laisser transparaître qu’au fond d’la roche qui t’sert de cœur, y a un semblant de gentillesse…. Pffffff
Bon y a aussi ceux qui ont l’orgueil mal placé. Eux, y’ont décidé que d’l’aide, c’tait contagieux, qu’il risquait éminemment leur peau ou je n’sais quoi MAIS qui ne fallait pas en profiter. Jamais. Niet ! « Non, laisse faire. Je suis capable de l’ouvrir tout seul la porte » du haut de son fauteuil roulant avec d’un bord le chien guide et de l’autre trois ou quatre sac d’épicerie…
Y a ceux qui croient que leur bolide électrique ne va jamais assez vite et ne risque en AUCUN cas d’blesser quelqu’un si jamais la personne face à eux n’a pas l’réflexe assez rapide de s’tasser d’là au plus crisse. Bien évidement, étant donné, que nous, on est sur nos deux pattes, c’est nous qui sommes dans le tord. Le tord d’être dans les jambes… oups dans l’fauteuil.
En tout cas. J’me console en m’disant que ces personnes là, les pas gentilles là, et bien elles l’auraient été (pas gentille) d’une façon ou d’une autre, handicap ou non. Comme on dit, ça prend d’tout pour faire un monde. Fort heureusement.

mardi 23 janvier 2007

Ha ces gamins!


Voici une autre preuve que nos hommes resteront à jamais de grands enfants ! Un rien les amuse ! Une chance qu’ils nous ont pour parfois les ramener sur la terre ferme lol.
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Vous cliquez sur le lien suivant http://www.lesensdelafeminite.com/ et ensuite sur les films de Xavier. C’est délicieux !
Mais honnêtement ? Qu’es-ce qu’on ferait aussi sans eux ?

lundi 22 janvier 2007

Premier fiston


Je vous présente premier fiston. Comme ça, il a l'air bien sage... Mais sous ses ailes, se cache deux p'tites cornes de diables lol
Nan sans rigoler, c'est un amour et nous nous aimons très très trèsssssss fort (sa maman c'est toute sa vie, sans aucune prétention). Il vit parfois des moments difficile... mais nous essayons de tout mettre en place afin de lui rendre la vie le plus agréable possible. Honnêtement je n'sais pas ce qu'il ferait sans moi celui-là... J'mettrais ma main au feu que c'est un futur petit Tanguy lol

Alors le voici.

La « méchanceté » des enfants.

Premier fiston me raconte sa journée en rentrant de l’école. Il me parle d’un conflit qu’il a réglé durant son cours d’éducation physique. Un conflit qui l’impliquait lui et un de ses « ami ». Il termine donc son anecdote en me disant : « Aujourd’hui par exemple, il n’était pas mon ami parce que quand X est là, il m’interdit de l’approcher pour jouer avec lui. Je peux jouer avec lui seulement quand X n’est pas là ». Mon p’tit cœur de maman a ressenti un petit serrement. Mon dieu, que les enfants peuvent parfois être méchants !
Maman : « Tu sais, mon amour, cet « ami » dont tu m’parles, et bien ce n’est sans doute pas un VRAI « ami » ».
Mais vu l’ « innocence » parfois encore vierge à cet âge là et fiston manquant beaucoup de confiance en soi et d’affirmation me répond : « Ha bon ! Pourquoi tu dis ça maman » ?
Je vois bien qu’il ne saisit pas toutes les données. Je veux bien lui faire comprendre mais je ne veux pas le blesser davantage.
Maman : « Et bien tu sais, si « ami en question » était ton VRAI ami, il le serait tout le temps. Il ne le serait pas seulement lorsqu’il se retrouve seul et n’a pas personne avec qui jouer… Lorsqu’il est avec X, il doit aussi accepter de jouer avec toi. S’il refuse que tu joue avec eux chaque fois qu’il est avec X, tu devrais lui dire que tu n’aimes pas cela. Et si j’étais toi, je lui dirais la prochaine fois qu’il vient vers toi et qu’il est seul, que tu acceptes de jouer avec lui seulement s’il ne te laisse plus à l’écart chaque fois qu’il n’est pas seul. Et si tu vois que la situation ne change pas, je te conseille de jouer avec d’autres amis. Dans un certain sens il se sert de toi, tu es un peu le « bouche-trou ».
Fiston : « C’est quoi un « bouche-trou » ?
Maman : « Heuu… bien c’est ce que je viens tout juste de t’expliquer mon chéri ».
Fiston : « O.K. maman. Mais tu sais moi ça ne me dérange pas »
Maman avec une expression de découragement et un léger soupir : « Si tu le dis… mais tâche au moins d’y réfléchir…. ».
Je sais qu’en principe on se doit en tant que parent de laisser gérer les petits conflits de nos jeunes entre eux, mais lorsqu’il y a « abus » on peut tout de même intervenir calmement auprès des jeunes en question. A partir d’un certain âge ils sont capable de comprendre lorsqu’ils ont agit inadéquatement…

samedi 20 janvier 2007

Un peu, beaucoup de nous.

Maintenant que j’me suis installée, j’vais pouvoir commencer à vous parler un peu de nous. En fait nous sommes cinq. Il y a bien sûr moi et chéri mais il y a aussi, le sien (ne faisant pas parti du groupe de cinq pour le moment), les miens et la notre. Moi et chéri, on s’connaît depuis un peu plus d’six ans. J’suis québécoise, il est français. Notre histoire est un peu particulière mais semble se produire de plus en plus avec l’ère sans cesse grandissante d’internet.
On s’est connu par l’entremise d’un site de « tchat ». On a commencé à discuter à la blague et il s’est rapidement installée une belle chimie entre nous. Il sortait d’une séparation et moi j’étais en couple, mariée, deux enfants. Ma situation de couple était chaotique. Cet homme à l’autre bout du monde s’est transformé en confident. Ce que j’appréciais, aucun jugement, aucune tentative d’influence pour m’inciter à quitter mon mari, simplement de l’écoute et du respect. Ce qu’il n’avouait pas en contre partie, c’est qu’il s’attachait aussi à moi. Quelques jours ont suffi pour que l’on tombe amoureux un de l’autre ! Cependant la réalité nous a vite reflété que nous étions sur un nuage et que notre relation serait impossible. Il vivait à l’autre bout de la terre, avait sa vie bien installée là-bas, un jeune fils, une famille, des amis, tout quoi ! Moi j’étais mariée, premier fiston avait énormément besoin de moi, j’avais un autre jeune bébé, mon travail, ma famille, j’étais débordée ! Il nous était malgré tout cela, impossible de résister à l’envie de se connecter, de s’écrire, de se parler, de se téléphoner (je ne vous parle même pas, à l’époque, les plans interurbains n’existant pas encore, les factures démesurée que j’me suis tapée) ! Il y a eu le premier « je t’aime » fatidique au téléphone. Celui qui fait battre un million de papillons dans le ventre, celui qui t’emporte passionnément, celui qui te fait « revivre », te donne espoir. Il fallait le faire. Oui. Une seule fois. Mais il fallait se voir au moins une fois. Quitte à souffrir une vie entière par la suite.
Le GRAND jour est enfin arrivé, le 19 janvier 2001. Je suis à l’aéroport. Mon cœur est sur le point de flancher tellement il bat fort. D’une minute à l’autre, il se trouvera face à moi. Mais qu’es-ce que je vais bien pouvoir lui dire. Je suis consciente que je lui parle tous les jours durant de longues heures depuis plus de deux mois. Mais là c’est différent. Il sera là en chaire et en os. Je pourrai le sentir, le toucher, l’embrasser qui sait… En même temps que je suis plongé dans mes pensées, il apparaît devant moi. Il est petit. Enfin encore plus petit que ce que je m’étais imaginé. Je l’avais bien vu sur photo et sur caméra numérique mais ça ne reflète pas exactement la réalité. Il me plaît mais je suis trop timide pour lui avouer. Il me fait la bise. On avance doucement vers le stationnement en discutant du vol. La nervosité de l’un comme de l’autre est palpable. Une fois arrivée devant la voiture, je me répète intérieurement qu’il faut briser la glace et à ce moment même, il m’attrape tendrement le bras en m’attirant vers lui et en disant : « viens là toi » et m’offre le plus langoureux des baisers que je n’ai jamais encore reçu. Pour la deuxième fois en peu de temps, mon cœur semble vouloir exploser. Je suis bel et bien amoureuse de cet homme !
Si vous souhaitez connaître la suite, c’est simple, suffit d’le dire.

vendredi 19 janvier 2007

Stu possible d'regarder un film en silence au cinéma?

Je ne savais pas exactement par quoi commencer. Quel sujet donner à mon premier billet. Moi, nouvelle dans le monde du blogue et honnêtement ne m’y connaissant pas beaucoup… J’ai donc décidé d’y aller tout simplement en étant moi-même.
Bref plongeons maintenant dans le vif du sujet. Cet après-midi moi et chéri nous nous rendons au cinéma pour voir : La malédiction des fleurs dorées. Comme c’est l’après-midi, il n’y a pas beaucoup de gens dans la salle. Habituellement c’est toujours comme cela à cette période de la journée ! Et c’est ce que nous apprécions le plus car c’qu’on recherche aussi c’est la tranquillité ! C’est plutôt rare qu’on y goûte avec le train de vie trépidant que nous menons. Donc lorsqu’on a l’occasion de la saisir, on y tient mordicus !
On monte, comme à notre habitude à la dernière rangée de la salle. On regarde attentivement qui se trouve près de nous. Par la suite on se jette un coup d’œil complice en pensant à la même chose en même temps ! En fait, on souhaite de tout cœur que cette fois, PARSONNE ne s’ouvre la trappe durant le film ! C’est pas trop d’mandé ! On est au cinéma ! Pas dans l’salon chez vous quoi ! Faut aussi dire qu’on est vraiment mais alors là vraiment pas chanceux avec ce genre de situation L A chaque fois, c’est sur nous que ça tombe ! Entre les deux copines qui ne se sont pas vues depuis longtemps, le couple de p’tit vieux dur d’oreille et celle qui pète une coche parce qu’on ose poliment lui demander s’il est possible qu’elle se taise et cesse de prédire tout ce qui risque de se produire dans le film il y a maintenant notre BIG RECCORD, un homme seul, oui oui, un homme SEUL, qui parle seul !! Le comble !
Ca n’avait pas si mal commencé pourtant… Il n’y avait eu que quelques petits bruits de jacassement provenant de l’extrémité de la rangée, à peine perceptible. Le p’tit vieux qui déballait des bonbons à peu près aux cinq minutes en prenant soin de bien faire crépiter le petit bout de plastique entre ses doigts le plus fortement possible. MAIS il ne parlait pas ! Ensuite la dame juste à ma droite qui s’est tapé une angoisse et a passé tout son stress sur le couvercle et la paille de son verre de liqueur en le tapotant encore et encore et encore. Une p’tite respiration profonde. Un p’tit 90 degré de tournage de tête et une fixation d’à peine 10 secondes lui ont suffi à comprendre qu’elle nous « gossait » en cr… avec sa ta… de paille J Tout va pour le mieux. On est maintenant enfin plongé dans le film. Une heure quinze plus tard (environ), un combat monstrueux s’amorce à l’écran. L’homme un peu bizarre, nan en fait, pas un peu, mais beaucoup finalement, assit deux bancs à la gauche de chéri, se met à dire à voix élevé : « ciboireeeeeee, ayyyooyyyyyyyyyeeeee, tabarnakkkkkkkkkkk, vas-y, ouchhhhhhhhhhhhh, ciboirreeeeeeeeeee » en effectuant des mouvements de sursauts accentué sur son siège. Euhhhhhh, y a un problème là ! Il disjoncte ou quoi ? IL est entrain d’faire une crise d’épilepsie ? As t’il tout simplement oublier qu’il vit dans un monde peuplé d’autres êtres humains, à qui il doit un minimum de respect ? Bref, on a encore frappé le « jackpot » ! Lui par contre n’a pas saisi, malgré que je ne sois pas subtile pour deux sous, qu’il dérangeait et pas à peu près ! Heureusement le combat n’a duré qu’une dizaine de minutes et sa crise a finie par passer.
Dernière petite chose avant de conclure. Lorsque des personnes normalement constituées décident de se rendre au cinéma pour regarder un film, ils souhaitent REGARDER le film et non pas se faire dicter ce qui risque de se produire ou être témoin auditivement de la dernière chicane de couple de sa voisine de droite … Alors à tous ceux qui se reconnaissent, apprenez donc à vous la fermez S.V.P. Plusieurs personnes vous en seront fortement reconnaissantes.